Le 21 Août :
Réveil à 6h00, départ à 6h50. Le début de la randonnée jusqu'aux Houches n'est pas très exaltante : proximité de la 2X2 voies. A ce propos, le deuxième cyclo que j'avais rencontré au camping d'Albertville la veille m'a dit qui l'avait prise pour faire Chamonix-Passy. Si c'est vrai c'est un dingue et un chanceux.
Puis, je passe par le col de la Volza qui devrait en étonné plus d'un lors de la course. J'ai croisé deux fois le tramway durant ce début de randonnée. Pour descendre vers Bionnay, j'ai bien jardiné, je ne voulais pas passer par Saint Gervais, au final, j'aurais mieux fait.
Ensuite, je suis la rivière Bon Nant, jusqu'aux Contamines, du coup, il fait frais, je suis en sous bois. Une fois arrivée, je longe un centre de loisirs et c'est la montée infernale vers d'abord le refuge de La Balme, puis le col du Bonhomme et enfin (2 km après) le refuge de la Croix du Bonhomme. Je suis content d'être arrivé, cela a été dur.
Au final, je suis assez déçu de cette première journée, pas par les paysages mais par le bruit de la route et la sablière à Chamonix. Du coup, quasiment jusqu'à Notre Dame de la Gorge, le paysage n'est pas très sauvage. Je trouve que l'on sent trop la proximité de la ville et de l'urbanisme ambiant.
En plus, le refuge est plein comme un oeuf par une troupe Allibert. Je dois faire la queue pour faire chauffer mon repas. Du coup, j'en profite pour aller me laver, je reviendrai. Demain devrait être une journée plus calme. : 33 km / 1500m + / 2800m -.
Le 22 Août :
Je pars à 6h50 du refuge. Je n'en garde pas un grand souvenir car à mon goût, il y a trop de monde, la salle hors sac est trop petite et enfin les gens ne sont pas hyper aimables. La descente vers les Chapieux est assez technique, c'est un tout petit village. De nuit, cela doit être quelque chose. Mes muscles ne sont pas encore chauds et les pieds sont douloureux. Ensuite je me dirige vers la ville des glaciers par la route puis montée que j'ai trouvée agréable jusqu'au col de la Seigne. Je suis en Italie, j'ai une vue superbe sur le massif du Mont Blanc et les glaciers.
Je fais une pause vers le lac Combal après en avoir déjà fait une au refuge Elisabeta. Une femme au refuge m'a dit qu'il fallait deux heures pour rejoindre Courmayeur une fois là. A mon avis c'est pipeau, ou alors en avion, ou il faut s'appeler Kilian. La vue autour du lac est assez étonnante entre les montagnes tout autour et cette sorte de grande plaine entre les deux.
La descente vers Courmayeur a été très dure. Mes pieds me font souffrir le martyr. Je crois bien que mes chaussures sont foutues, à savoir qu'elles n'ont plus d'amorti. Du coup, c'est comme si je marchais avec des sabots. Pas top.
Me voici bien content d'arriver à Courmayeur, retour à la civilisation. je prends le bus qui emprunte le tunnel du Mont Blanc et me voilà de retour en France. Je fais du stop pour revenir au camping. Didier, Fabienne et Anaëlle sont là. Du coup apéro.
Globalement, cette randonnée a peut-être été trop ambitieuse en terme de longueur. Environ 75 km en deux jours, sous la chaleurs et avec le dénivelé, c'était peut être trop rapide. Au moins, je sais à quoi m'attendre et je sais aussi qu'il faut que je m'achète des nouvelles chaussures pour l'UTMB. On verra l'importance, a priori, pour la suite...
